Mon projet

Mayenne – Dinan en canoë, pourquoi ?

À part quelques belles descentes de rivières libres ici et là et les heures passées à pratiquer la photographie dans mon canoë, ainsi que quelques bivouacs, j’avais besoin de solitude. Prendre le temps de faire le point avec mes idées et d’entretenir la flamme qui me lie à dame Nature est plus que nécessaire. Je pense sincèrement que l’on ne prend plus assez le temps d’écouter et de regarder autour de nous. Cela nous formate et nous déconnecte de la réalité et de la beauté de ce qui nous entoure.

Certains se contentent du train-train quotidien, d’autres ont besoin de s’évader, de se reconnecter à l’essentiel et de partir sans forcément aller à l’autre bout du monde.

Pour autant, au fil de l’eau et des rencontres, des affinités et des liens se sont tissés. Des échanges et de longues discussions sont souvent revenus sur la relation de chacun avec la rivière, l’eau, la nature et la pratique des activités de plein air, sans oublier le ressenti personnel des uns et des autres sur la façon d’agir pour la préservation de notre vie commune.

De ce constat, le projet Mayenne-Dinan en canoë était maintenant bien ancré dans ma tête. Il fallait que dans ma recherche de sérénité, je rende également hommage à ces belles personnes qui se sont confiées et qui ont lancé comme un appel collectif, un besoin commun. Celui d’être plus proche de leur rivière, de la nature, d’utiliser cette eau parfois accueillante, parfois repoussante pour se déplacer tout en prenant le temps d’écouter, de regarder et d’apprécier ce qu’ils ont de si précieux aux pieds de leur porte.

Alain Duquesnay photographe

Mayenne-Dinan

en canoë

C’est un total de plus de 120 kg de charge pour un maximum d’autonomie.
C’est cinq cent kilomètres à pagayer.
C’est 122 écluses à passer, dans la mesure du possible en portage, pour préserver la ressource en eau et qu’elle reste accessible à tous.
C’est partager l’esprit de la rivière, du canoë et de l’itinérance.

C’est aussi naviguer sur quelques-unes des plus belles rivières de l’Ouest. À partir de Mayenne, descente vers la Maine. C’est avec l’honneur et le plaisir de flirter sur quelques kilomètres avec la Loire que je vais rejoindre Nantes. Ensuite, direction la Vilaine par le Canal de Nantes à Brest. Traversée de Rennes et retrouvailles avec la Rance pour rallier le port de Dinan.

C’est une quête de liberté, un défi à la fois physique et éthique. Dans le but de montrer le besoin fondamental de rendre nos rivières canalisées plus accessibles à l’itinérance douce, à l’approche de la nature, à un tourisme vert, avec plus d’un million de pratiquants de canoë-kayak chaque année en France.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui me font confiance, qui m’apportent leur soutien pour ce projet et ce qui va en découler. Et comment pourrais-je ne pas remercier également les belles rencontres faites pendant la préparation de cette micro-aventure ? Des affinités sportives, relationnelles, créatives… Une aventure qui ouvre indéniablement la porte vers d’autres projets…

Un grand grand Merci à tous très sincèrement.

Alain

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